Esha Priestley



 
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 Esha Priestley

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AuteurMessage
Esha Priestley
parchemins : 19
Année : Cinquième
Age : 32
Gallions : 10
Baguette Magique : 22,5cm, bois d'amandier, plume de phoenix

Fiche Sorcier
Dragées Surprise:
Esha Priestley Left_bar_bleue0/900Esha Priestley Empty_bar_bleue  (0/900)
Inventaire:
Esha Priestley
GRYFFONDOR
GRYFFONDOR
MessageSujet: Esha Priestley   Esha Priestley Icon_minitimeJeu 31 Déc - 17:08



débrouillarde * intrépide * têtue * artistique * créative
excentrique * rêveuse * ambitieuse * confiante * instinctive  
intelligente * passionnée * désordonnée * étourdie
lunatique * maladroite * franche * naïve * tolérante
Juillet 2005, Ayesha, presque trois mois, est dans le métro avec ses parents. Très tôt, ils sont en route pour la crèche : leur petit restaurant pakistanais ne va pas supporter un congé parental et il n'est pas question d'avoir un bébé dans les pattes. Maman pourrait transplaner pour aller plus vite, mais vivre au milieu des Moldus requiert d'abandonner l'usage de sa magie ; Papa l'aime encore plus pour ce sacrifice. Il y a beaucoup de monde dans la rame, Maman trouve une place assise, Papa garde le landau. Il est presque neuf heures lorsque l'explosion arrive. Maman meurt sur le coup, Papa est blessé grièvement et son premier regard va vers sa fille. Le landau est vide, Ayesha n'est pas là. Il ne peut pas avancer et utilise ses dernières forces pour tenter d'apercevoir un morceau de sa fille mais aucun cadavre de bébé. Il sourit, il sourit car il a l'espoir que ce petit être, aussi rempli de magie que sa mère, par un tour de passe-passe se soit sorti de cette horreur.

Sur les quais de la station de King's Cross, apparaît l'enfant. Dans la panique, les gens courent, ils n'ont pas remarqué la fillette qui pleure de toutes ses forces, encore moins la manière inouïe dont elle est apparue. Malmenée par la foule, elle est enfin recueillie par des bras bienveillants qui l'empêchent de se faire piétiner. Soigné  à l'hôpital, ce bébé est un mystère, aucun indice sur son identité et surtout, il se remet étrangement bien, compte tenu des circonstances. Quelques jours plus tard, les parents identifiés, l'énigme est loin d'être résolue : comment Ayesha a-t-elle été trouvée aussi loin de la rame de métro ? Comment a-t-elle pu survivre ? Les plus croyants parlent de miracle, les plus rationnels envisagent qu'elle ait été transportée par d'autres rescapés. Quoi qu'il en soit, aucune famille proche ou lointaine, l'enfant est envoyé dans un orphelinat.


Les Priestley sont un couple heureux. Rebecca est puéricultrice et à défaut de ne pas pouvoir avoir d'enfant, elle s'occupe très bien de ceux des autres. Henry est commerçant, enfin c'est ce qu'il dit, pour rester convenable. En vrai, il est cette personne qui vient vous importuner alors que vous regardez le feuilleton du samedi après-midi en toute quiétude pour vous vendre des boîtes hermétiques ou peut-être des aspirateurs, tout dépend de ce qu'on lui donne. Après quatre ans de démarches pour adopter et encore plus de tentatives pour procréer, ils sont les heureux élus nouveaux parents de la miraculée. Ils ont fait beaucoup de chemin pour venir en ville, car leur campagne ne regorge pas d'enfants à recueillir. Ce sont ses problèmes de santé qui placent la puéricultrice en tête des potentiels adoptants, car s'ils sont beaucoup de potentiels adoptants, ils reculent devant les difficultés. Seule reste Rebecca, qui a vu bon nombre de bébés hospitalisés, qui choisit cette petite hors-normes qu'elle aime déjà comme la sienne. Ayesha sans famille devient Esha Priestley, avant même d'être consciente de ce qu'elle est.

Difficile de cacher à une petite fille basanée aux cheveux noirs bouclés que ses parents au physique aryen ne sont pas naturellement les siens. De toute façon, Rebecca pense qu'il faut dire aux enfants qu'ils sont adoptés, même quand ils n'ont pas encore l'âge de comprendre. Si elle sait combien de temps ils l'ont attendue, elle ne doutera jamais de leur amour, pense Henry. Effectivement, depuis leur première rencontre, elle aime ses parents de tout son cœur et elle ne posera que très peu de questions sur sa vraie famille. Très tôt, elle parle, mais ne marche pas. Plus tard, elle marchera avec beaucoup de difficulté et sera soulagée par l'acquisition d'un fauteuil roulant. Sa vie est à l'image de ses premières années : elle parle beaucoup, lit beaucoup et crée beaucoup, mais elle ne bouge pas.


Sa petite école moldue s'est beaucoup investie pour son arrivée et Esha s'efforce de montrer à tous chaque jour qu'elle les mérite. Mise à l'écart parfois par la cruauté enfantine, elle joue souvent seule et imagine des mondes. Pourtant elle est gentille et sociable, mais elle ne peut pas jouer à trap-trap alors elle redouble de créativité pour s'intégrer et se faire des amis. Elle fait du dessin et du pliage, monte des petits théâtres de papier et réussit à amuser ses camarades avec ses histoires animées. Il y a des jours où ça suffit, et d'autres où elle aurait besoin de jouer à trap-trap pour entretenir les liens. Et il y a des jours où comme si elle n'était pas assez bizarre comme ça, il se passe des choses autour d'elle. Des choses comme l'envol soudain d'une dizaine d'avions en papier qu'elle a construits, au milieu de la salle de classe, sans courant d'air, sans explication. Alors il y a des jours où elle essaie d'être normale, sur autant de points que possible. Elle attrape des béquilles et fait quelques pas, mais pas assez pour jouer à trap-trap, elle tombe et se fait gronder par ses parents. Elle est pleine de qualités, elle est créative et intelligente, elle ne peut pas tout avoir et si ses copains ne le comprennent pas, c'est que ce sont eux qui ne la méritent pas.

Dans le monde réel, Esha rêve d'aller sur la Lune. Dans son monde imaginaire, elle parcourt la Terre à dos de dragon. Non seulement elle peut courir, mais elle peut aussi voler. Dans ces moments-là, une petite voix lui dit que même si à son âge on ne croit plus aux fées, ce à quoi elle pense n'est pas aussi absurde. Elle écrit des livres qu'elle garde pour elle, elle dessine des dessins qu'elle accroche dans sa chambre. L'année prochaine elle ira en pension dans un grand collège en ville. Au final, ses amis sont plutôt gentils mais l'année prochaine, elle ne connaîtra plus personne. Pour la première fois, l'angoisse dépasse les petites anxiétés ou tristesses enfantines. Quelque chose lui dit qu'elle n'appartient pas à ce monde et pas seulement à cause du fauteuil, plus elle grandit, plus cette idée grandit en elle. Ses parents minimisent le problème : c'est normal d'appréhender le collège, c'est un grand changement dans la vie d'une jeune fille. Elle exagère, disent-ils, ils lui paient un établissement tout équipé hors de prix pour l'accompagner au mieux dans sa scolarité et elle fait des manières car ses copains vont lui manquer. Les notes d'Esha dégringolent, elle a décidé de redoubler mais sa maîtresse n'est pas dupe, les capacités intellectuelles d'une de ses meilleures élèves sont intactes, son moral en revanche, doit lui donner droit à un séjour répété chez le psychologue scolaire.


Mai 2016, l'étrange messager dans le salon fait mentir toutes les théories sur la responsabilité du handicap de la petite ou de son changement d'école dans son mal-être. Esha est une sorcière, dit-il. Il porte un message, une lettre d'une école qui lui réserve une place depuis toujours. Il explique patiemment à tout le monde ce qu'est Poudlard et pourquoi la jeune sorcière y a sa place plus que dans tout collège moldu. « C'est n'importe quoi !», dit Rebecca ; « Combien ça va nous coûter ? » demande Henry. Esha comprend enfin et se sent comprise. La lettre qui la convie à faire sa rentrée en septembre lui est remise. Plus tard elle sera accrochée et encadrée dans sa chambre. Les parents ne s'en remettent pas, ce qu'on leur raconte est en contradiction avec ce qu'ils ont toujours cru. Dans leur pays, on les brûlait les sorcières, c'était malheureux car ces pauvres femmes n'avaient rien de démoniaque, puisque la magie, ça n'existe pas, y croire relève de l'enfance ou du Moyen-Age. Croire en la magie est-il aussi improbable que de croire en Dieu ? Cette petite étincelle s'installe en eux, car tout s'expliquerait : pourquoi Esha est-elle aussi mal à l'aise, comment a-t-elle pu survivre à l'attentat lorsqu'elle était bébé, ce que sont les événements étranges autour d'elle que relevaient ses instituteurs. Puis, cette explication apporte aussi une solution : avec la magie s'offrent de nouvelles perspectives de guérison pour la fillette, une voie inexplorée pourrait-elle lui rendre ses jambes ? Henry a envie d'y croire, Rebecca aussi, mais ce n'est pas si facile. La Bible condamne la sorcellerie, il vaudrait mieux pour eux rester à l'écart de toute cette fable qui les enverra tout droit en Enfer.

Le message passé, le sorcier envolé, tout le monde peut digérer l'improbable nouvelle. Esha pousse ses parents : ils ne risquent rien à se rendre au Chemin de Traverse, que leur a indiqué le professeur. Ils verront bien à ce moment-là, et seront forcés d'y croire. Elle, elle n'espère pas, elle ne croit pas, elle sait. Elle est enfin en paix avec elle-même et accueille ce nouveau monde à bras ouverts. Elle ne laissera pas tomber son monde intérieur, elle continuera d'inventer des histoires et de dessiner des personnages, mais elle trouvera un équilibre entre le réel et l'imaginaire comme elle a pu trouver un équilibre à l'intérieur d'elle-même. Une fois sur place, les Priestley voient et croient enfin. Si Esha ressent une pleine sérénité, eux sont de plus en plus en proie aux doutes et vivent à leur tour des conflits internes. Ils veulent ce qu'il y a de mieux pour leur fille mais ils en viennent jusqu'à se questionner sur cette adoption. Eux qui l'ont toujours soutenue et aimée, donné corps et âme pour elle et qui en échange ont reçu tellement de bonheur à l'avoir avec eux, se sentent à présent étrangers et par peur d'être rejetés, rejettent en premier leur enfant. Chaque vacance fera de plus en plus sentir la distance qui s'installe depuis ce jour entre Esha et ses parents.

Admise à l'hôpital Sainte Mangouste, la jeune fille est partiellement guérie. Les dommages non soignés au fil du temps sont trop importants pour disparaître totalement mais elle peut se déplacer à l'aide d'une canne et pour elle c'est déjà merveilleux. Rebecca jalouse cette magie qui peut soigner beaucoup mieux que la médecine de son monde et au moment de se réjouir pour sa petite est de plus en plus partagée. Esha est heureuse et ce bonheur ne la quitte plus jusqu'à son entrée à Poudlard où elle continue de s'émerveiller de chaque chose.  


Là encore, elle ne veut décevoir personne. Ni ses parents qui l'ont autorisée à étudier dans cet endroit qui les effrayait autant, ni le personnel de l'école qui lui ont donné une chance d'exister. Elle veut montrer qu'elle mérite d'être ici et travaille comme elle n'a jamais travaillé. Toutes les matières sont nouvelles pour elle mais pour certaines, elle parvient à avoir de bons instincts qui, ajoutés à une bonne dose d'étude à la bibliothèque, lui font avoir de très bons résultats. Toujours la même, elle continue à faire des théâtres de papier pour amuser la galerie, ce qui marche étrangement bien, même sur un public habitué aux tableaux mouvants. Toujours la même, elle pousse son imaginaire au delà du réel, au delà des nouvelles connaissances acquise avec la découverte de cet autre monde. Un réel intérêt se révèle pourtant dans un tout autre domaine : son premier cours de vol. En achetant son balai cet été, elle a imaginé avec amertume à quel point elle allait souffrir de son handicap alors que l'occasion lui était enfin donnée de voler. Sauf qu'elle s'en sort très bien et surtout, cette expérience est exaltante. Pour la première fois, elle est à égalité avec les autres, elle peut faire la course en espérant gagner et aller aussi vite est vraiment jouissif. Il n'est pas question en première année d'entrer dans l'équipe de Quidditch de sa maison, mais une chose est sûre : elle y sera au moins une fois avant la fin de sa scolarité et elle s'entraînera autant que nécessaire pour parvenir à ce but.

Toujours un peu différente, toujours un peu à l'écart, Esha arrive néanmoins à se faire quelques amis très proches, qu'ils soient dans sa maison ou dans une autre. Elle comprend cette compétition mais ne se sent pas freinée dans sa sociabilisation, si elle se limite à sa maison, elle ratera des personnes de valeur, elle le sait. Elle sait faire preuve de confiance et mettre en valeur ses qualités ; elle ne se morfond jamais, toute sa vie elle a appris à faire avec ce qu'elle avait et à se contenter des plus infimes bonheurs. Elle vit chaque jour à Poudlard avec autant d'enthousiasme qu'à sa première rentrée. Malgré l'euphorie d'avoir la chance de vivre cette vie plus passionnante que celle qui l'attendait avant ses onze ans, Esha reste très blessée à chaque retour à la maison, de constater à quel point ses parents sont devenus froids. Ils lui transmettent involontairement leurs angoisses et même si elle ne s'en rend pas compte et prétend que tout va bien, elle apparaît parfois illogique et submergée par des émotions contradictoires, obéissant à des manies étranges dont elle prend conscience peu à peu. Son entrée à l'école de sorcellerie a amené son lot de problèmes familiaux qui ont déteint sur sa personnalité à un moment où tout adolescent se questionne sur lui- même, assombrissant la plus heureuse des jeunes filles. Cependant, si on lui demande si elle préférerait qu'on ne lui ait jamais dit qu'elle était une sorcière, elle répondra qu'elle n'échangerait sa magie et sa scolarité à Poudlard pour rien au monde, même pas pour retrouver le lien si fort qu'elle avait avec ses parents.


Année 2020, serait-ce un tournant dans l'histoire de la sorcellerie ? Le sujet est épineux et fait les frais de bon nombre d'avis biaisés et d'amalgames. Esha est emportée par les débats houleux et ne rate pas une occasion de faire entendre sa voix. Les Moldus ne peuvent pas comprendre la magie, il vaut mieux la garder secrète. Comment une née-moldue peut-elle à se point se retourner contre sa propre origine ? Née-moldue ou sang-pur, elle ne sait pas ce qu'elle est à la base et elle s'en fiche. Elle a passé assez de temps parmi eux pour savoir comment ils fonctionnent et comment il réagissent. La preuve en est de ses parents, ils savent et ils rejettent ce qu'elle est de tout leur être, mais ce sujet, elle l'évite soigneusement. Passant du rire au sérieux puis aux larmes, elle n'est une fois de plus pas écoutée. Pourtant, elle mérite de l'être, car elle, elle sait. Le Ministère est sur le point de faire l'erreur la plus catastrophique de toute son histoire - et pourtant il en a fait des belles, de bourdes ! - et un nombre incalculable de jeunes et d'adultes vont dans son sens. Les Sorciers se croient tout-puissants, mais les Moldus les dépassent en nombre et ils sont hostiles, et ils sont violents. Ils se battent entre eux, peut-être même plus brutalement que les sorciers, et pourtant sans magie ! Les bûchers au Moyen-Age étaient pour des cas isolés, la magie de masse sera combattue par des bombes et peut-être bien que les sorciers sauront se défendre, mais ils n'en sortiront pas indemne. Non, révéler la magie, c'est commencer la guerre avec les Moldus. Qu'on les laisse tranquilles et surtout loin de Poudlard !
□ Année
Cinquième
□ Patronus
Une hirondelle
□ Epouvantard
Elle-même, brûlant sur le bûcher allumé par ses parents
■ Baguette magique
22 cm et demi, plume de phoenix, bois d'amandier
■ Matière préférée
Vol puis Astronomie
Esha Priestley
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https://pimentine.forumactif.org/t136-esha-priestley
Le Choixpeau Magique
parchemins : 14
Gallions : 80
Le Choixpeau Magique
MessageSujet: Re: Esha Priestley   Esha Priestley Icon_minitimeVen 1 Jan - 17:12




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