Moi, c'est Max. Pas Maxine, jamais Maxine. Juste Max. Je suis née en Irlande, à Dublin plus précisément. C'est là que je vivais avec mes parents, Marcus et Syndia Dracius (oui, mon père s'appelle Marcus Dracius, ce qui est absolument ridicule) et ma petite sœur, Sam. Mes parents sont deux sorciers, mais ma mère est de sang moldu, ce qui fait que j'ai été éduquée avec une connaissance des deux cultures. Mon père m'a initiée au Quidditch, aux sortilèges basiques et à la chasse aux gnomes tandis que ma mère me faisait découvrir la mode moldue, la littérature moldue et, bien sûr, le rock moldu. J'ai grandi dans un mix surprenant de Bizarr' Sisters et de Deep Purple.
Mon père occupe un poste important dans la branche irlandaise du Ministère de la Magie. Personne n'a jamais bien compris ce qu'il y faisait, et je le soupçonne de lui-même de pas en savoir grand-chose, mais en tout cas, il n'était pas très présent, faisant souvent des voyages d'affaire en Angleterre ou ailleurs. Ma mère, elle, tient une petite boutique de fleuriste moldue à Dublin, puisque c'était déjà son rêve avant même de recevoir sa lettre d'admission à Poudlard, apprenant du même coup l'existence d'un monde magique tout autour d'elle et sa propre appartenance à ce monde un peu fou. Elle continue d'user de la magie dans la vie de tous les jours et fait d'excellentes potions, ce qui est très utile quand on a une fille un peu casse-cou qui passe son temps à se blesser ou à tomber malade. Et elle l'utilise comme un coup de pouce (ou un coup de pousse, si j'ose le jeu de mot) dans son travail, produisant les plus belles et les plus odorantes fleurs de toute l'Irlande. Avec tout ça, l'argent n'a jamais été un problème chez moi.
Ma petite sœur, elle, est un ange tombé du ciel. Elle a quatre ans de moins que moi et va donc entrer à Poudlard pour la première fois cette année. C'est une petite chose douce et gracile, passionnée de dessin et de danse classique, intelligente, travailleuse et sérieuse. Tout le contraire de moi. Elle est ce que j'ai de plus précieux au monde. Nous nous sommes toujours bien entendu (du moins, quand j'ai arrêté d'essayer de l'étouffer dans son berceau étant petite). C'est pour ça que je l'ai toujours poussée à faire l'exact opposé de ce que je fais : elle mérite, plus que n'importe qui, de "réussir dans la vie" comme on dit.
Notre vie était très belle, partagée entre l'école moldue à Dublin et les vacances dans une petite maison perdue en pleine campagne irlandaise, où nous vivions plus humblement, sans télévision, sans internet et souvent sans eau chaude. Nous passions quasiment toutes nos vacances là. Et pour cause : la seule fois où on a tenté d'aller ailleurs, vivre une aventure d'été dans un pays étranger, ça s'est plutôt mal déroulé.
Mes parents, et en particulier ma mère, avaient envie de nous montrer d'autres parts du monde, des lieux étranges et inconnus, et de nous plonger dans une autre culture du monde des sorciers. On est donc partis pour deux mois en Roumanie. J'avais 13 ans, et Sam en avait 9. On a loué une grande résidence un peu à l'écart de la civilisation, pas loin d'un village sorcier. J'avais fait mon entrée à Poudlard deux ans plus tôt, et mes parents, bien que fiers de me voir dans l'école où ils s'étaient rencontrés, sentaient que je m'éloignais peu à peu d'eux, menant ma propre petite vie. C'était donc un voyage destiné à nous rapprocher de nouveau, à faire de nous de nouveau une famille unie.
Seulement moi, jeune rebelle, je n'avais aucune envie de tout ça : tout ce que je voulais, c'était passer mon temps tranquille à me balader dans la campagne irlandaise comme je l'avais toujours fait. Du coup, après trois semaines à supporter la parfaite petite vie familliale avec les excursions en famille, les repas en famille et les jeux de société en famille, j'ai fini par fuguer, juste pour quelques heures tranquille où je pourrais me retrouver seule. Bien sûr, avec mon intelligence légendaire, je suis allée, toute seule, en plein millieu de la nuit, me promener dans les bois sombres qui s'étendaient non loin de la résidence. Et bien sûr, avec mon sens de l'orientation légendaire, je me suis perdue.
Je me suis peu à peu enfoncée dans les bois, de plus en plus profondément. J'ai marché des heures, persuadée que j'allais dans la bonne direction alors que j'allais partout sauf dans la bonne direction. Et puis, au moment où j'arrivais dans une clairière que j'étais absolument persuadée d'avoir traversé six fois déjà, j'ai entendu un hurlement. Comme un hurlement de loup, mais en plus profond, en plus pressé, en plus haineux et affamé. J'ai levé les yeux vers le ciel. Et la lune était pleine.
Toujours aussi maligne, je me suis mise à courir, faisant bien sûr un boucan d'enfer, d'autant plus que je tombais à peu près toutes les trente secondes (ma maladresse étant, elle aussi, légendaire). Étonnamment, j'ai réussi à aller dans la bonne direction, cette fois. J'entendais le loup me poursuivre. Quand je suis sortie des bois et que j'ai aperçu la résidence, j'ai vraiment cru que j'allais m'en sortir. J'ai continué de courir, hurlant pour appeler mes parents, entendant le loup-garou courant derrière moi, n'osant même pas me retourner. Mes parents sont sortis de la maison, la baguette déjà à la main. Et, dans une synchronisation parfaite, ils ont lancé leur sort en plein dans la tête de mon poursuivant. Qui l'évita à quelques centimètres près, s'étant jeté sur moi au même instant d'un bond formidable.
Sentant un poids massif sur mes épaules, je m'écroulai par terre, mangeant au passage une bonne dose de boue roumaine. Je tentai de me débattre, ruant en tous sens. Mes parents hurlaient, ma petite sœur, cachée dans la maison, pleurait toutes les larmes de son petit corps. Me débattant, je fini par me retrouvée sur le côté, et c'est alors que je sentis une douleur intense sur la hanche gauche, plus intense que tout ce que j'avais pu ressentir jusque-là. Le temps, les sons, tout sembla se figer. Pendant un instant qui parût durer une éternité, je plongeai mes yeux dans ceux de mon agresseur. Des yeux humains dans un corps monstrueux. Seule leur couleur jaune vif trahissaient la transformation qu'il avait subie. Ça, et la soif de sang qu'on y lisait, qui n'avait rien d'humain. Puis, toujours aussi synchrones, mes parents lancèrent un nouveau sort, et le loup s'envola, retombant une dizaine de mètres plus loin dans un bruit mat. C'est en voyant que le loup ne se relevait pas que je compris enfin que mes parents étaient puissants quand ils le voulaient.
Je finis mes vacances à Sainte-Mangouste. Ils tentèrent tout, mais, une fois mordu, un loup est un loup. Et, un mois plus tard, ma première transformation s'opéra, dans une salle capitonnée de l'hôpital.
J'arrivai dans ma 3ème année à Poudlard un mois après la rentrée, le temps que le traumatisme passe et qu'on définisse la dose de potion tue-loup adaptée pour m'éviter de me changer en monstre sanguinaire chaque mois. La direction de l'école fut bien sûr mise au courant, et se montra compréhensive. Une salle de l'infirmerie un peu cachée et isolée fut amménagée pour résister à un jeune loup-garou enragé en cas de pépin dans la potion, et je fus invitée à m'y rendre chaque pleine lune pour prendre mon traitement et y attendre sagement, enfermée à double tour. Pour l'instant, je ne me suis encore jamais retransformée depuis ma première pleine lune. Et je n'ai jamais tué personne, ce qui est déjà pas mal.
Nous voilà deux ans plus tard. J'ai réussi à m'habituer à ma condition, et mes camarades, habitués à mes sorties nocturnes, ne se rendent pas compte que je disparais totalement chaque nuit de pleine lune. Mes parents et ma soeur se sont habitués aussi, et ma soeur reste l'être le plus doux au monde à mon égard. Et moi, je passe chaque nuit de pleine lune seule, enfermée, attendant de voir si un jour la potion va mystérieusement ne pas marcher.
□ Année ↳ 5ème année □ Patronus ↳ Ours □ Epouvantard ↳ Mille-pattes géant ■ Baguette magique ↳ Bois de sorbier et crin de licorne, 26cm, assez flexible ■ Matière préférée ↳ Botanique
Sujet: Re: Max Dracius - La tornade rousse débarque ! Ven 25 Déc - 13:55
Salut-salut ! Désolée pour le retard, j'ai eu un petit souci d'internet dans le coin paumé où je suis pour les vacances, mais là c'est réparé, donc je vais pouvoir m'y remettre tranquillement. J'ai déjà commencé à travailler mon histoire, donc je vais pouvoir finir et poster dans la journée je pense !
Sujet: Re: Max Dracius - La tornade rousse débarque ! Ven 25 Déc - 14:50
DP : Et voilà, fiche terminée !
parchemins : 14 Gallions : 80
Le Choixpeau Magique
Sujet: Re: Max Dracius - La tornade rousse débarque ! Ven 25 Déc - 15:51
Félicitations ! Ta maison est Poufsouffle. Tu obtiens 50 Gallions. Fais à présent ta fiche de sortilèges, et achète ce qu'il te faut pour assister aux cours dans la Boutique. L'équipe de Pimentine.
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Sujet: Re: Max Dracius - La tornade rousse débarque !