Joyce est née dans une famille où être un sorcier était un honneur qu'on devait mériter. Son sang n'a aucune goutte de sang de moldu, même pas une hémoglobine n’est souillée par un non magicien. Sa mère est une Aurore, son père est un employé assidu et compétant au département de la justice magique. Leur mariage n'avait jamais eu une trace d'amour. Ils étaient tous deux de grandes familles, tout avait été arrangé, presque à leurs naissances.

Et ce serait de même  pour l'enfant.

Joyce n'aura jamais de frère et sœur, sa mère n’a pas beaucoup de temps pour s’occuper d’autres enfants, de même pour son père. Mais quitte à élever un être, autant que ses prédispositions soient exploitées.  Alors elle a une éducation stricte. Si on demande à la petite ce qu’elle fait de ses journées, elle répond «  étudier la magie », et si on lui demande ce qu’elle fait à part travailler elle répond « apprendre les trucs dans les potions ». Joyce ne s’amuse pas, elle n’a presque jamais de temps pour elle, sa seule distraction, c’est la bibliothèque de sa mère. Alors elle lit quand elle a su le faire. Pleins d’ouvrage sur les Mangemort, sur la magie. Les rares livres de moldu qu’elle possède, c’est des contes. Alors elle les dévore, car c’est les seules histoires qui parlent de magie aussi secondairement. Joyce n’aime pas les cours de magie, car ses parents se fâchent à chaque fois qu’elle fait un sort de travers. Pourtant, elle se dit qu’elle peut changer le monde avec ça, parce qu’elle était la race des vrais magiciens. Alors pour l’instant, elle rêve du moment où elle pourrait faire autre chose, comme sauver pouvoir aller à l’école au lieu de supporter son précepteur. Elle n’a presque le droit de ne rien faire, même à table elle doit se contraindre à se taire et à être comme ses poupées. Mais normalement, elle serait libre bientôt, c’est que dit son maître.

Alors elle le croit, stupidement.

Mais elle apprit ce que veulent ses parents avant son entrée à Poudlard. Elle les a entendus parler de mariage. Elle ne resta pas longtemps, s’enfuyant avant la fin de la conversation  Alors, Joyce a peur, elle a fait des plans pour le futur, elle veut voyager, elle veut rencontrer un beau mec avec qui elle vivra le grand amour. Avec des paillette aussi et un dragon terrassée par elle aussi. Elle décide de changer, pour ne pas perdre toute liberté. On la promet apparemment à  Matthew Shirley, un garçon qu’elle voyait quelque fois bien plus vieux qu’elle. Alors elle veut lui en faire baver, elle veut être impropre au point que l’autre famille s’en mordre les doigts et brise ce contrat. Elle s’intéresse à la magie noire, elle cherche et expérimente des malédictions contre son prétendant. Elle crache sur son nom, elle joue la fille pédante et désagréable. Joyce n’aime pas ça, mais elle le fait pour ne pas avoir de chaîne.

Et puis elle apprit quelques années plus tard, qu’elle s’était trompée. Dans la précipitation, elle n’a pas entendu l’essentiel. Elle avait bien été promise à Matthew, mais cela n’avait pas duré.  Finalement c’était avec le cadet, Rei, qu’elle sera fiancée, Car lui, il la veut comme mariée et elle, elle ne comprend pas. Elle a été si méchante pourtant il la veut. Elle est touchée, mais elle n’en montre rien. Elle glisse de plus en plus vers ce côté froid, vers cette magie ancienne et elle perd espoir. Elle a beau tenté de donner une mauvaise image, à toucher à cette magie interdite, on ne la déshérite pas.

Sa destinée semble scellée. Alors elle se dit qu’elle préférerait être un moldu, puis elle se ravise. Un moldu est un être impropre, une conception ratée qui ne peut pas atteindre la magie. Les nés-moldus sont des exceptions, des miracles  qui par la volonté ont réussi à devenir des mages. Oui elle ne peut pas être une moldu, elle aime trop la magie pour ça. Elle aime la magie ? En y pensant, elle aime les cours de Poudlard, elle est presque admirative des créatures de ce monde.  

Et ce monde ne devait pas être accessible aux moldus, il n’est pas à leur portée de par sa magnificence, mais aussi de par ses histoires sombres d’alliances. Elle soupire et elle a peur de la fin des études.

Jamais elle ne pourrait être libre.