Caractère : Contrairement à ce que peut laisser croire tes airs altiers et parfois glacés, tu es une grande sentimentale qui cache une sensibilité et une émotivité au-dessus de la moyenne. Ta proximité avec tes sentiments t'as permis de développer ton intuition, ce dont tu te serviras avec une main de maître dans tous tes rapports humains. Tu sais être à l’écoute des autres, ce qui fait de toi une excellente confidente. Cependant, ceux qui s'ouvrent à toi ne doivent pas s'attendre à ce que tu leur rendes la pareille : ta pudeur et ton désir de cultiver ton jardin secret prendront le dessus.
D’ailleurs, tu tends à te protéger dans tes relations, car tu te sens vulnérable et fragile. Même si tu ne te plais pas dans la solitude, tu préfères largement t’y adonner plutôt que de faire face à un problème affectif. Dans un tel cas, tu as tendance à te retrancher du monde et tu peux parfois vivre des périodes de dépression. De plus, ta moralité est bonne, au point que tu es souvent envahie de scrupules qui t'empêchent d’agir.
Si tu as du mal à t'ouvrir aux autres, c'est parce que tu ne sais pas mentir. Avoir un père Legilimens t'as toujours forcé à dire la vérité, sous la menace de faire percer ton esprit à tout moment. Et ta vérité, elle est difficile à entendre. Tu n'as pas envie d'expliquer pourquoi tu maîtrisais la Legilimencie avant ton entrée à Poudlard. Tu ne veux pas avoir à supporter les regards des autres quand ils connaîtront ton passé.
Et au fond de toi, tu sais que tu n'es pas comme eux.
Tu as une intelligence très aiguisée, mais pas le genre d'intelligence qui mène à l'ambition et au pouvoir. Tes facultés mentales sont brutes et te permettent de comprendre les choses et les faits à une vitesse surprenante. Tu es une véritable éponge en classe, tu absorbes les enseignements de tes professeurs avec facilité. Toutefois, ceux qui pensent que tu n'as pas besoin de faire des efforts pour réussir ont tord. En fait, tu es très rigoureuse et tu bosses comme une dingue. Les rayons de la Bibliothèque sont comme une deuxième maison pour toi, tellement tu as l'habitude de t'y retrouver.
Tu sais au fond de toi que tu es quelqu’un de relativement facile à vivre au quotidien. On ne te connait pas de saute d’humeur, tu fais preuve de sagesse, de gentillesse et de réserve. Par ta sensibilité et ta générosité, tu sauras émouvoir autrui. Si l'on souhaite attirer son attention et t’émouvoir en retour, on te proposera une promenade toute simple dans le Parc ou de piquer une baignade dans le Lac : rien ne te fera plus plaisir.
Loisirs : Imbattable en duel, la jeune fille se passionne pour ce genre de combat. Elle passera plusieurs heures au manoir de ses parents à s’entraîner sur les mannequins afin de toujours se perfectionner. Elle est maintenant très rapide et alerte, sa petitesse lui sert bien. Plutôt agile que robuste, Filomena est une cible difficile à atteindre et elle sait en tirer profit. Dans ses moments plus calmes, il ne sera pas rare de la voir à la bibliothèque ou dans les gradins du Stade de Quidditch les jours où ils seront déserts. Non qu’elle ce passionne pour ce sport, plutôt qu’elle aime bien se recueillir dans les endroits calmes pour lire ou même pour dessiner. Car oui, elle aime bien griffonner de temps à autre.
Histoire: "Lorena... Tu aurais du m'en parler. Il me semble que c'est le genre de détails qu'un père doit savoir."
"Je sais bien Giuseppe, mais si je t'avais dit que je souhaitais laisser notre fille en dehors de toutes ces histoires, comment l'aurais-tu pris? M'aurais-tu seulement laissé-"
La main de l'homme s'était levée au niveau du visage de sa femme, l'intimant par ce simple geste de se taire immédiatement. La femme baissa les yeux et replaça frénétiquement sa jupe sur ses genoux, la bouche à présent bien close.
"Tu savais parfaitement à quoi t'en tenir lorsque tu m'as marié. Je ne peux pas croire que tu as inscrit notre fille à Poudlard sans même m'en parler, j'espère que tu es consciente que tout le monde verra ton geste comme l'ultime trahison envers notre organisation.
Bruno,je vous prie, vous serait-il possible d'aller chercher Filomena? Je souhaiterais m'entretenir avec elle."
Le majordome s'inclina bien bas et tourna les talons, refermant la porte derrière lui.
L'homme se dirigea vers l'Aile ouest du Manoir, où la jeune Filomena devait se reposer dans sa chambre. Comme il passait devait les quelques 12 fenêtres du grand Couloir, il s'arrêta un instant pour admirer la vue. Devant lui se tenait l'entièreté de Arthur Avenue, puisque le Manoir se tenait derrière le rond point qui terminait la célèbre rue du quartier italien de New York. La fontaine qui se trouvait en son centre le fit immédiatement plonger dans ses pensées, oubliant momentanément l'ordre qui lui avait été donné.
Monsieur Giuseppe avait-il vraiment fait allusion à cette école de sorcellerie d'Angleterre? Si c'était le cas, mademoiselle Filomena aurait un choix à faire, entre continuer de servir les intérêts de son père ou suivre sa propre voie.
La famille Lucchese n'est habituellement pas inconnue des sorciers des États-Unis, car ses membres sont ralliés depuis des siècles du côté de la Magie noire. Leurs méfaits et leurs allégations aux Mangemorts font maintenant partie du patrimoine de cette famille. D'ailleurs, plusieurs histoires de meurtres et de braquages de propriétés courent à leur sujet, sans que personnes n’aie de preuves valables et suffisantes pour les envoyer à Azkaban ou autres prisons pour sorciers à travers la planète.
C’est donc dans cette famille à la réputation peu reluisante que vit le jour Filomena. Première de famille, on la mit dès son plus jeune âge en contact constant avec des objets magiques, afin de réveiller le plus tôt possible ses pouvoirs. C’est vers l’âge précoce de 3 ans qu’elle manifesta pour la première fois ses pouvoirs, créant des étincelles avec une vieille baguette qu’elle utilisait le plus souvent pour jouer et imiter sa mère. On lui raconta que la baguette était l'héritage de sa grand-mère décédée peu de temps avant que la jeune femme découvre ses pouvoirs. Elle est unique en soit, puisque le braconnage de Rémoras est interdit maintenant par la loi de la Confédération internationale des sorciers. À partir de ce moment, elle se séparerait que rarement de cette baguette et la chérirait comme la prunelle de ses yeux.
Elle passa sa jeune enfance auprès de sa mère, ayant un père plutôt absent. Celui-ci partait tôt le matin et revenait tard le soir, était plutôt taciturne de nature. La jeune fille comprit rapidement à ne pas quémander l’affection de son père. De toute façon, elle en avait assez avec ses cours de Duel privés que l’on lui imposait, la convaincant toute jeune que cette discipline finirait par lui servir un jour. Aussi passa-t-elle ses premières années à lancer des sorts sur des mannequins et à lire des livres traitant de magie noire, jusqu’à ce que son père vienne la chercher dans sa chambre, le jour de ses 8 ans.
C’est un bien jeune âge quand on y pense, mais c’était la tradition dans la famille Lucchese. Chaque premier enfant de la lignée se faisait transmettre le savoir de la Legilimencie, afin qu'il puisse poursuivre les sombres desseins que son patrimoine imposait. Bien sûr, cette pratique était utilisée et apprise plus ou moins illégalement… mais qu’en avait à faire une des familles de Mangemorts des plus redoutées du pays? La jeune fille passa alors le plus clair de son temps dans le bureau de son père en sa compagnie, tentant de pénétrer dans l’esprit des amis de son père qui lui servaient visiblement de cobayes, sous les bons conseils de son père Giuseppe.
Vous connaissez l’expression « Quand l’élève dépasse le maître »? C’est exactement ce qui se passa avec la toute jeune Lucchese par rapport à ses cours privés avec son père. Cela ne prit que quelques mois avant qu’elle arrive à percer l’esprit du plus habile des Occlumens. Vu son talent indéniable, elle fit rapidement, et contre son gré, partie de l’affaire familiale. On l’amenait devant les ennemis de son père, elle arrivait à savoir vraiment qui les avaient envoyé et ce qu’ils avaient fait ou devaient faire…
Le majordome grimpait à présent lentement les marches, avant de tourner à gauche dans un corridor et frapper à la première porte sur sa droite. Il entendit un léger froissement de papier, puis la voix étouffée d'une jeune fille.
"Oui? Bruno, c'est toi?"
"Mademoiselle, votre père et votre mère souhaiteraient s'entretenir avec vous dans le Grand Salon, si vous voulez bien me suivre."
Filomena ouvrit la porte en essuyant ses mains sur ses cuisses. Visiblement, elle s'adonnait à un de ses passe-temps favoris, car ses doigts étaient tachés de fusain. Tout juste comme elle allait questionner le majordome sur la raison de cette requête, ce dernier s'empressa de lui faire dos et de se rendre aux escaliers, déjà prêt à faire le chemin inverse. Il était à présent certain dans l'esprit de la jeune fille que l'homme lui cachait quelque chose.
La jeune fille suivait docilement Bruno en silence, bien consciente qu'il devait se passer quelque chose d'inattendu pour qu'on la convoque de la sorte. Pourquoi ne pas simplement venir dans sa chambre comme à l'accoutumée? Devrait-elle percer l'esprit d'un sorcier particulièrement redoutable et on voulait la mettre en courant du danger qui l'attendait? Allait-elle à nouveau faire partie d'une opération aux côtés de son père et on souhaitait la mettre en garde?
Une fois devant la porte du bureau, le majordome s'arrêta puis joignit les mains devant lui, attendant l'arrivée de sa jeune patronne. Il fixait volontairement droit devant lui, évitant ainsi nécessairement son regard ; il ne souhaitait pas être sondé.
"Filomena, ma chérie, viens ici je te prie..."
La voix grave et puissante de son père avait retentit dès que la porte s'entrouvrait, obligeant la jeune fille à passer sa tête dans l'embrasure pour bien comprendre.
Elle prit place devant ses parents, scrutant du regard chacun d'eux. Sa mère avait une drôle de lueur dans le regard, une étincelle peu commune qui pouvait laisser croire qu'elle était particulièrement satisfaite de quelque chose. Toutefois, son visage était aussi impassible qu'une pierre tombale. Quant à son père, il était visiblement énervé. Son regard était dur, encore plus qu'à l'accoutumé.
"Nous avons reçu cela, à ton attention. Je crois t'avoir déjà parlé de cette école de sorcellerie, il n'en tient maintenant qu'à toi de prendre la décision d'y aller ou pas."
C'était surprenant que cette annonce vienne de sa mère, qui semblait avoir puisé en elle un courage qui lui était peu commun. C'était évident que Lorena était particulièrement enthousiasmée par ce qu'elle remettait à présent à Filomena, même si elle s'efforçait de ne rien laisser paraître. Son père, quant à lui, avait croisé les bras sur son torse et fixait un point invisible sur le sol.
Elle prit la lettre et la retourna pour en regarder l'endos, remarquant alors le sceau de cire rouge endossé d'un P. Cette lettre venait donc véritablement de Poudlard, la célèbre école de sorcellerie d'Angleterre?
"Très bien, mais comment-" dit la jeune fille, levant un regard interrogateur vers sa mère.
"Je t'y ai inscrite à ta naissance." la coupa sa mère. "Il en tient maintenant qu'à toi de décider si tu t'y rendras, ou si tu préfères rester ici avec nous."
L'enfant comprenait maintenant parfaitement la raison de la colère sourde de son père : sa mère l'avait inscrite, sans doute à son insu, et maintenant elle avait la possibilité de quitter ce monde mauvais dans lequel elle avait baigné depuis sa plus petite enfance. Son père perdrait ainsi sa plus proche alliée et la personne sur qui il avait fondé tous ses espoirs de reprise de l'affaire familiale.
Filomena tenait la lettre devant son visage sans vraiment la lire, complètement désemparée et heureuse à la fois. Sa mère lui offrait sur un plateau d'argent une porte de sortie, une occasion de se prouver elle-même et de plus rien avoir à faire avec les Mangemorts et autres histoires peu reluisantes. C'était inespéré. Si elle décidait d'aller joindre les futurs sorciers de première année, elle serait pleinement en maîtrise de son destin, pourrait ainsi recommencer sa vie et prouver à ses parents ce qu'elle vaut réellement.
"J'irai et ne vous décevrai pas." dit-elle sans hésitation, évitant toutefois délibérément le regard de son père.
"Je vais vous prouver que je suis la digne héritière des Bello Lucchese. Toute cette éducation que vous m'avez donnée ne sera que mise en valeur par cette École. Je bosserai dur, à tous les jours, je serai la meilleure de mon année! Merci, merci pour cette opportunité... Promis, je ferai profil bas concernant toutes les histoires qui se passent ici..."
Soulagée d'un énorme poids qui la pesait, sans qu'elle ne se rende vraiment compte, depuis ses années, la jeune fille se leva, prête à se rendre dans sa chambre afin de pouvoir profiter pleinement de cette merveilleuse nouvelle.
□ Année ↳ 6ème Année ■ Patronus ↳ La Louve □ Épouvantard ↳ Son père ■ Amortentia ↳ La poire, le livre neuf et la pivoine □ Aptitude particulière ↳ Legilimens ■ Baguette magique ↳ 22,3 cm, bois d'Aubépine et écailles de Rémoras ■ Matières préférées ↳ Potions et Métamorphose
Filomena Diamante Bello Lucchese
parchemins : 14 Gallions : 80
Le Choixpeau Magique
Sujet: Re: Filomena D. B. Lucchese - 6ème année [Done] Dim 20 Déc - 18:04
Félicitations ! Ta maison est Serdaigle. Tu obtiens 50 Gallions. Fais à présent ta fiche de sortilèges, et achète ce qu'il te faut pour assister aux cours dans la Boutique. L'équipe de Pimentine.