Leena J. Prowley [Fini]



 
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 Leena J. Prowley [Fini]

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MessageSujet: Leena J. Prowley [Fini]   Leena J. Prowley [Fini] Icon_minitimeMer 6 Jan - 19:06



Curieuse * Candide * Imaginative* Rêveuse * Autonome
Privée *  * Perspicace * Inquisitrice *
Critique * Indépendante* Étourdie * Crédule * Indiscrète
Leena laissait ses jambes se balancer d’avant en arrière, hypnotisé par le balancement de ses salomés, les mains reposant sur le haut de sa jupe, elle se demandait ce qu’elle ferait une fois rentrée avec mamie. La petite fille de quatre ans s’ennuyait un peu dans ce long couloir gris, à la lumière vacillante de plus elle ne trouvait pas le banc sur lequel elle était assise très confortable. Elle attendait sa grand-mère qui discutait avec un monsieur habillé dans un drôle d’uniforme, Leena n’en était pas sûr mais elle trouvait qu’il ressemblait à un policier, un peu comme un des personnages des dessins animés que sa mamie l’autorisait à regarder le week-end en matinée, sauf qu’il lui manquait l’étrange casquette et gilet jaune mais ça, c’était sans doute parce que l’on se trouvait en intérieur, songea la petite fille. Ses pensées s’éparpillant autour d’un livre aux belles images dont elle aimerait avoir une relecture, ce soir, avant de se coucher, Leena revint vers ce qu’elle pourrait faire en rentrant à la maison. Il y avait encore toutes ces couleurs de craies qu’elle n’avait pas testées pour dessiner, et était à peu près sûr qu’il restait encore de la place sur le Mur à Dessin avant de devoir faire du ménage et jeter les plus vieilles –et moins réussies- de ses œuvres.  Alors qu’elle allait finir par désobéir à l’injonction de sa mamie lui demandant de rester à sa place pour ne pas retrouver sa petite fille perdue et fourrée dans les archives du bâtiment ou bien en train de discuter maladroitement avec une secrétaire à loin de ses yeux car elle en avait marre et avait des fourmis dans les jambes, sa grand-mère se détourna enfin de l'homme et revint vers sa petite fille. Leena entendit ses remerciements et pencha la tête sur le côté, se posant encore une fois des myriades de questions, elle attrapa la main qu’elle lui tendait et se remit prestement debout, heureuse de se dégourdir les jambes.

« On rentre à la maison ? S’exclama-t-elle
- Oui mon ange, allez vient, partons d’ici. »

Et même de son jeune âge, Leena vit à quel point sa mamie était soulagée de pouvoir enfin quitter cette endroit, quoique toujours inquiète, en même temps, un endroit avec si peu de couleurs, et si peu d’hospitalités, la petite fille trouvait elle aussi qu’il n’était pas très amusant.
______________________________

Il y avait des après-midis ou, tout simplement la vie était belle. En ces vacances d’automne de mi- trimestre, Leena commença, tout de suite après le déjeuner, par jouer dans le jardin, son enthousiasme intact. Elle venait de commencer sa première année en primary school et adorait littéralement la sensation de commencer l’école comme les grands ! Ses années de nurseries étant plus une sorte de garderie où sa grand-mère l’avait envoyé, là où elle pourrait trouver des enfants de son âge, car Leena habitait seule avec sa grand-mère, elle n’avait ni frère, ni sœur. En même temps que sa rentrée chez les grands, elle avait aussi démarré l’aïkido pour dépenser son trop plein d’énergie lui avait-on dit et Leena s’amusait follement depuis environ un mois et demi. Tellement de nouvelles choses en si peu de temps lui faisait tourner la tête, et à sa plus grande frustration, elle avait l’impression de ne jamais avoir assez de temps, elle souhaitait tout, tout de suite et voyait bien que ce n’était pas possible.

Cachée derrière le couvercle d’une poubelle, un morceau de bois dans une main, Leena combattait des ennemies imaginaires qui l’empêchait de rejoindre son château perché dans les arbres, s’écriant contre les combattants, chutant pour se mettre en difficulté avant de bravement emporter la victoire d’une poussée soudaine d’adrénaline et de force. Leena savait qu’elle ne pouvait compter que sur elle-même si elle voulait s’amuser ou encore découvrir tout ce qu’elle avait envie de découvrir, et de sa grand-mère, mais elle ne comptait pas, elle était une constante inébranlable de sa vie. Les quelques amis qu’elle avait pu se faire à la nurserie ne se retrouvaient pas dans son école et n’avaient, de plus, pas véritablement garder contact, par exemple elle s’avait de source sûre qu’Emily était née en septembre et ne l’avait pas invité à son anniversaire ! Et même si elle adorait ses maîtresses, elle avait bien remarqué qu’au milieu de ses autres camarades, elle n’avait pas son mot à dire ce qu’elle avait envie de faire. Alors elle écoutait vaguement les exercices qu’il y avait à faire, puis ensuite essayer de continuer plus sur le livre que leur avait donné la maîtresse. Leena savait lire depuis un ou deux mois avant ses cinq ans, ou tout du moins déchiffrer, après des heures à écouter sa grand-mère lui raconter des histoires et des contes, son doigt suivant calmement les lignes qu’elle énonçait, s’être enterrée dans une petite méthode pour enfant et ensuite avoir déchiffré tous les panneaux, les enseignes et tout ce qui pouvait ressembler à de l’écriture, elle avait réussi. Et elle se souviendrait à jamais d’à quel point elle était heureuse de ce fait.

Après quelques temps passés à grimper dans son arbre, redescendre, puis de nouveau se retrouver percher sur les branches car elle se faisait actuellement assiégé par une armée de lézards crachant du feu, Leena retourna en courant vers chez elle, avant de reprendre ce petit livre de biologie sur les plantes que lui avait déniché sa grand-mère, la petite fille voulait continuer son exploration du grenier familiale. Répondant un oui pas du tout convaincant à sa mamie qui lui demandait d’être prudente, elle grimpa l’échelle pour se retrouver le nez dans la poussière, une ampoule éclairant faiblement la sous-pente de la maison. Hier elle avait regardé les vieilles photographies –celles qu’on ne pouvait trouver sur l’ordinateur- de sa grand-mère, celles de son mariage notamment. Leena n’avait jamais connu son grand-père, il était décédé avant sa naissance, et découvrir son visage avec sa mamie si jeune lui avait fait plaisir. Elle avait trouvé d’autre photo, où un petit garçon et une fille plus âgée étaient présent mais avait reposé ces albums avant de plus les feuilleter.

Aujourd’hui, elle se dirigeait vers le fond où tout un tas de vieux appareils reposaient, n’attendant qu’une seule chose : qu’une petite fille nommée Leena débarque pour les examiner ! Sans remord, elle récupéra de vieux tournevis qui traînait au milieu d’autres, dans une boîte. Elle commença par une imprimante branlante dont le conteneur de feuilles se faisait la malle. La petite fille l’examina en se demandant comment retirer la coque. Elle finit par trouver les vis mais n’arrivait pas à trouver le moyen de les enlever. Sa petite main non habituée au tournevis le faisait glisser –et abimer dans un même temps- la vis, elle en changea d’abord la taille et après beaucoup d’effort réussi à la retirer. Victorieuse elle se rendit ensuite compte qu’il y en avait encore beaucoup d’autres, sept en fait. Et en soupirant elle se remit au travail, déterminée.

Sans s’en rendre compte, Leena resta longtemps au grenier à tel point que lorsque sa grand-mère l’appela pour le dîner, elle était toujours penchée sur l’imprimante, la coque d’un côté, de l’encre plein les doigts, et certainement son T-Shirt aussi, à regarder comment pouvait bien fonctionner cette vieille carlingue. Ainsi, sans cérémonie, elle rangea très vite l’imprimante –ces vis pouvaient bien aller en enfer !- et se précipita en bas pour aller manger. Oui sa journée avait vraiment été magnifique.
______________________________
À neuf ans, Leena était ce qu’on pouvait appeler une excellente élève. Ses différents professeurs, chaque année, s’en rendait bien évidement compte et il n’était pas rare de voir la petite fille avec quelques exercices supplémentaires lorsqu’elle avait fini ceux demandés à tout vitesse –laissant parfois traîner deux-trois erreurs d’étourderies, son pire cauchemar. Sinon elle sortait l’un de ses livre : un roman, un livre documentaire ou même l’un des petits cahiers de réflexions que lui offrait sa grand-mère (celui d’algèbre étaient l’un de ses préférés). Leena n’avait pas la télévision chez elle, ses grands-parents n’en avaient jamais eu (son grand-père n’aimait pas ça) et sa grand-mère avait continué ainsi même après son décès. En revanche, elle s’était plongée dans les ordinateurs et avait malgré tout fait regarder à Leena tout un tas de dessin-animé (toujours le matin, le week-end), lui avait fait découvrir des documentaires (ceux sur les animaux surtout, Leena adorait) et des films. En plus d’aller au cinéma régulièrement. Leena savait que sa grand-mère ne voulait pas qu’elle soit trop différente des autres et qu’elle ne souhaitait non plus qu’elle soit lésée des joies de l’enfance, dans tous les cas elle ne s’en plaignait pas.

Aujourd’hui, lors de la pause, elle se trouvait un peu embêtée car son ami Thomas n’était pas là. Malade de ce qu’elle avait compris hier, il avait passé toute la journée à pâlir de plus en plus et à frissonner de tout son être. Leena espérait qu’il allait bien, elle l’appellerait lorsqu’elle rentrerait ce soir. Elle avait un portable à la maison, qui l’attendait mais qu’elle avait interdiction d’emmener à l’école, mais c’était plus simple pour sa grand-mère qui n’avait plus de téléphone fixe depuis cinq ans que sa petite fille est aussi un moyen de joindre le monde extérieur. Leena s’en servait le plus souvent pour appeler son parrain, qu’elle appelait Oncle Théo, elle ne voyait pas souvent mais il venait toujours au moins pour son anniversaire et juste après Noël. Elle adorait car il adorait l’entendre parler de sa vie toute la journée, expliquant ce qu’elle avait découvert de nouveaux depuis la dernière fois qu’ils s’étaient vus et il l’aidait toujours à faire les meilleurs gâteaux au monde.

Un coup dans son épaule fis légèrement perde l’équilibre à Leena qui se retrouva à battre piteusement des bras pour retrouver son équilibre, brusquement sortie de ses réflexions. Elle tituba quelques secondes et finit par retrouver sa stabilité d’un vif coup de pied dans le sol. Ce qui ne fut certainement pas sa meilleure idée, deux yeux furieux se fixèrent sur son visage. Oh. Zut. Wendy, une petite fille de sa classe, légèrement peste, pas vraiment aimable avec elle car jalouse de sa réussite scolaire (jusqu’à que Leena soit dans sa classe, elle avait toujours été première) la fixait méchamment. Leena releva doucement le pied et vit alors un petit objet électronique visiblement brisée par sa reprise d’équilibre. Leena rougit immédiatement de gêne, totalement mortifiée par ce qu’elle avait fait, elle examina de plus près et failli pousser un soupir de soulagement lorsqu’elle remarque que ce n’était PAS un portable.

« Désolée Wendy ! Vraiment ! J’ai été bousculée et je n’ai rien vu ! S’exclama de suite Leena
- Et tu crois que ça m’aide que tu me dises ça ? Pousse-toi ! Ça va pas de faire ce genre de chose ? Répondis furieusement l’autre petite fille
- J’ai dit désolée ! Je m’excuse vraiment ! Je ne l’ai pas fait exprès !
- C’était un cadeau de mon père qu’il m’a offert la semaine dernière ! Il m’a demandé d’y faire attention ! Grinça Wendy, légèrement effrayée
- Tu veux que ma mamie s’arrange avec ta maman ? C’est sûrement possible ! Essaya de tempérer Leena toujours rouge brique.
- Non ! T’es un boulet ! Je m’en fiche de ta mamie ! Je comprends mieux pourquoi tes parents t’ont abandonné ! »

La dernière partie était totalement gratuite, certainement pas préméditée. Elle coupa le souffle de Leena. Son visage se figea et avant même qu’elle ne s’en rende compte, sa main gifla Wendy. Les cris des autres enfants et des deux petites filles qui se battaient ameutèrent en une minute à peine les différents professeurs qui séparèrent difficilement Leena et Wendy. Leena fut mise dans le bureau de la directrice pendant que Wendy fut emmenée voir l’infirmière à cause de sa lèvre ouverte.
Leena refusa de dire un seul mot pendant une heure, le temps que sa grand-mère arrive ainsi que la mère de Wendy accompagnée de sa fille sortie de l’infirmerie. Seulement à ce moment-là, la petite fille se mit à pleurer tellement elle avait honte de son geste et de sa réaction. Pendant ce temps, la directrice était bien embêtée face à ce cas, les deux fillettes étaient toutes deux sans histoire, très bonne élève et pas du tout le genre d’enfants qu’elle avait dans son bureau d’habitude pour une histoire de bagarre. Mais elles devaient être punies.  

Wendy commença le récit, elle aussi toute retournée, des larmes finissant par coulées sur ses joues, intimidée de se retrouver dans cette situation. Elle n’osa pas répéter les horribles mots qu’elle avait prononcée envers Leena et ce fut elle qui dû les dire. Au final, les deux écopèrent d’un jour d’exclusion, d’une lettre d’excuse à faire à l’autre et une autre aux professeurs qui avaient dû les séparer car elles refusaient de s’arrêter. Enfin, jusqu’à nouvelle ordre, elles seront assises l’une à côté de l’autre en classe.

Sur le trajet du retour, Leena resta silencieuse, n’arrivant pas à regarder dans les yeux sa grand-mère et refusant d’admirer le paysage par la fenêtre comme elle en avait l’habitude dans une voiture. Elle finit par se rendre compte toutefois, qu’elle ne prenait pas le chemin de retour vers leur petite maison excentrée du bourg. La voiture s’arrêta, Leena vit un haut mur gris et terne. Lorsque sa grand-mère ouvrit la porte pour lui dire doucement de sortir, elle se rendit qu’elle se trouvait devant le cimetière. Son cœur loupa un battement avant de repartir à toute vitesse. Elle n’était pas sûre de vouloir se trouver ici, elle avait peur.

Ses petites jambes suivirent sa mamie et elle s’arrêta devant une tombe, était inscrite dessus « À la mémoire de Garreth et Eleanore Prowley, fils aimé, sœur regrettée » et alors, encore une fois, Leena se mit à pleurer, de lourds sanglots agitant ses épaules. Une main se retrouva sur celles-ci et Leena regarda avec incompréhension sa mamie.

« C’est une petite ville ma chérie, alors tout le monde connait un peu l’histoire de tout le monde, commença sa grand-mère, les gens savent que mon fils et sa femme t’ont déposé chez moi avant de partir. Ton père et ta mère avaient décidé de partir un an aux Philippines avec une association humanitaire de médecins, ton père étant docteur et ta mère pouvant toujours aidé en tant qu’infirmière. Ils avaient longuement hésité car tu étais là, et qu’il ne pouvait tout simplement pas t’emmener avec eux. Ils ont fini par décider de partir tout de même. Tu venais d’avoir quatre ans. Pendant six mois nous avons eu des nouvelles d’eux même si elles commençaient à s’espacer sur la fin. Puis le silence radio. J’ai alerté les autorités, essayé de lancer des recherches, je ne pouvais tout simplement pas me rendre là-bas… Leena vit sa mamie reprendre une inspiration. Au bout d’un an de silence, ta tante Johanna en a eu assez, elle a dit que ce n’était plus possible, qu’ils ne reviendraient pas. Elle a demandé à faire son deuil. Nous avons enterré des cercueils vides… J’ai refusé de te le dire, j’en ai voulu à Johanna, j’ai refusé que tu penses que tes parents n’étaient plus, je préférais qu’ils te restent l’espoir qu’un jour, ils reviennent pour venir te chercher. Je crois que je n’aurais pas dû. Sa voix se brisa sur la fin de sa phrase. Elle se mit aux niveaux de sa petite fille et la pris dans ses bras. Je suis désolée ma chérie, tellement désolée. Je crois qu’il est temps que moi aussi, je fasse mon deuil et que tu saches enfin la vérité. »

Leena resta figée, refroidie, pas vraiment sûr de comprendre ; en fait elle ne comprenait même pas du tout. Ce jour-là commença une lente et longue convalescence, Leena devait pardonner à sa grand-mère, éteindre cette colère qui s’alluma en elle à partir de ce moment-là et qui explosa à peine une heure plus tard dans sa maison. Elle devait digérer, elle devait comprendre et surtout, elle devait voir la vérité, crue et horrible. Ses parents étaient morts.
______________________________

Leena avait eu onze ans le quinze avril. En ce matin de début juillet deux surprises l’attendaient. Tout d’abord l’arrivée impromptue de son oncle Théo, parrain de son état, qui tout fou, ébouriffa jusqu’à plus soif, la pauvre chevelure de Leena. Ensuite, un peu plus tard dans la matinée, la sonnette retentit dans la maison. Mamie leva un sourcil, n’attendant personne, et lui demanda d’aller ouvrir la porte. La fillette courut jusqu’à l’entrée et ouvrit, un grand sourire aux lèvres, avec un bonjour poli. Se tenait devant elle, une grande femme stricte, habillée étrangement, comme si ces vêtements étaient passés de mode depuis dix ans. Un peu déconcertée, Leena se demandait si elle devait vraiment faire entrer cette inconnue chez elle. Elle entendit des bruits de pas derrière et soupira de soulagement, certainement que sa grand-mère saurait quoi faire.

« Bonjour Professeur.

Au temps pour elle, ce n’était pas mamie qui venait d’arriver mais bien Oncle Théo, la tête faisant des allées retour entre son parrain et ce « professeur », des milliers de questions bullèrent dans son esprit sans qu’aucune réponse n’arrive. Cela faisait bien longtemps que ça ne lui était pas arrivé de se retrouver autant dans le flou et elle n’appréciait pas ça. Du tout.

- Oh. M. Mistshard. Nous ne savions pas que vous aviez gardé contact avec Miss Prowley. Nous avions donc décidé de gérer son cas comme celui d’une Née-Moldue.

Une quoi ? Leena ne savait même pas s’il existait une racine à ce mot « moldu » !

- Et bien, si, assez peu de gens sont au courant à vrai dire mais je ne pouvais décidément laisser la fille d’Eleanore grandir seule. Je pense que vous pouvez me donner sa lettre Professeur, je vais me charger de tout lui expliquer, à elle et sa grand-mère. À moins que vous seule puissiez révéler ce secret ?

Leena sentit une hésitation sur la fin de la phrase de son oncle. Encore plus dans le brouillard qu’avant, elle se demandait si elle n’était tout simplement pas en train de rêver.

- Et bien… Après tout, elle a onze ans et va rentrer à Poudlard, si nous avions su que vous la voyiez, je ne serais même pas passée et un hibou aurait amené la lettre, alors oui, vous pouvez vous en occupez. J’ai encore bien d’autres maisons à faire, donc cela m’arrange. Dit la femme. Elle tendit la lettre à Leena qui la prit automatiquement, son cerveau en mode pause. Bien. Je vous dis à bientôt Miss Prowley. M. Mistshard. »

Et comme si toute cette scène n’avait pas été surréaliste, la femme quitta le pas de sa porte avec un petit mouvement de tête. Leena, les yeux exorbités, se tourna vers son parrain, elle vit dans l’encadrement de la porte menant au salon, sa grand-mère, qui avait suivi la fin de la conversation, avec à peu près la même expression.

« J’exige une réponse ! » S’écrit-elle tout de suite.

Oncle Théo leur demanda simplement de les suivre dans le salon et de s’assoir et il leur expliqua. Tout. Il était un sorcier, tout comme Leena ; la fillette était estomaquée ! Une sorcière ?! Elle était une sorcière, est-ce que cela ne remettait pas en cause absolument TOUT ce qu’elle connaissait ? Il ne l’avait jamais prévenu avant parce qu’il ne s’avait pas s’il en avait l’autorisation. Il semblerait que le monde Sorcier devait garder le secret de son existence et qu’il était vraiment très mal vu de le mettre à mal, surtout ces derniers temps avec l’explosion des appareils connectés. De plus sa famille en général évitait tout contact avec le monde Moldu –les gens non-magiques- leur expliqua-t-il. Leena savait que son oncle avait une femme et même deux enfants mais elle ne les avait jamais vus, elle pensait que c’était à cause de la distance. Il s’avérait juste que sa femme était vraiment très hostile à l’idée venir dans le monde Moldu. Leena se sentit plus ou moins en colère contre ça. Elle apprit que sa mère était aussi une sorcière, une médicomage (ses deux parents étaient médecins !), et qu’elle avait dû couper tout contact avec ses propres parents lorsqu’elle avait décidé d’épouser un Moldu. Son parrain se mit alors à expliquer les problèmes que rencontraient les née-Moldus au sein de leur société, la différence entre les sang-mêlés et les Sangs Purs. Bien que rare était dorénavant les familles totalement Sangs Purs, des familles comme celle de sa mère, dont une génération finissait par obtenir ce statut (leur quatre grands-parents étant des sorciers qu’importe leur statut de sang) pouvait parfois virer un peu sectaire et renier toutes leurs origines moldues. C’était le cas du côté maternelle de Leena.

Après cela, oncle Théo préféra lui parler des bons côtés de la magie, voyant sa filleule devenir de plus en plus pâle. Il lui raconta Poudlard, l’école où elle était inscrite depuis sa naissance sans même le savoir ! Les différents cours, le monde magique en général, les choses dont il fallait se méfier, celles devant lesquelles on pouvait s’émerveiller. Il lui raconta qu’elle pourrait voler, et faire des choses extraordinaires grâce à un pouvoir qu’elle avait en elle. Leena avait l’impression d’être dans un de ses livres fantasy qu’elle aimait tellement et doucement son sourire ce fit lumineux. Quand son oncle arrêta de parler, elle se mit à le bombarder de questions, demandant déjà comment fonctionnait les sorts, les yeux grands ouverts, brillants, plein d’envie et insatiables. Elle RECLAMAIT sa baguette et voulait pouvoir tout découvrir de ce nouveau monde. Son monde.
□ Année
1ère année
□ Patronus
Ne connait pas encore le sort
□ Epouvantard
Sa grand-mère, dans son fauteuil favori, les yeux fermés ; elle ne respire plus
■ Baguette magique
Bois de saule, plume de Phénix, 28,4 centimètres, souple et veiné
■ Matière préférée
Un choix très difficile ! Mais sans doute la Métamorphose.
Prowley Johanna Leena
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Le Choixpeau Magique
parchemins : 14
Gallions : 80
Le Choixpeau Magique
MessageSujet: Re: Leena J. Prowley [Fini]   Leena J. Prowley [Fini] Icon_minitimeMer 6 Jan - 22:06




Félicitations ! Ta maison est Gryffondor. Tu obtiens 50 Gallions. Fais à présent ta fiche de sortilèges, et achète ce qu'il te faut pour assister aux cours dans la Boutique. L'équipe de Pimentine.
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Leena J. Prowley [Fini]

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